Interne à Bordeaux

Le CHU de Bordeaux

Le CHU de Bordeaux est divisé en trois sites : l’hôpital Saint-André, l’hôpital Pellegrin et le Groupe Hospitalier Sud (lui-même représenté par les hôpitaux Xavier Arnozan et Haut-Lévêque, très proches géographiquement).

Il n’existe juridiquement qu’une seule Pharmacie à Usage Intérieur (PUI), même si chaque site possède physiquement sa propre PUI avec sa propre équipe pharmaceutique. Les laboratoires de biologie sont répartis principalement sur Pellegrin, ainsi que sur Haut-Lévêque.

Que faire à Bordeaux ?

Il sera difficile de résumer les activités à faire sur Bordeaux et ses environs en une courte liste, mais nous pouvons supposer que la plupart des guides devraient aborder les éléments suivants :

• Le miroir d’eau : construit en 2006, le miroir d’eau donne un aspect magnifique à la place de la bourse. Il repose sur une mince couverture de 2 cm d’eau dans laquelle viennent se rafraichir les passants
• La place de la bourse : place emblématique de Bordeaux, et pourtant peu de chose à y faire hormis observer l’une des oeuvres les plus représentatives de l’architecture classique. Les bâtiments accueillent régulièrement des évènements tels que les concerts candlelight.
• Les quais : du pont Chaban-Delmas au pont de Pierre (et même au delà), les quais aménagés sont un lieu habituel de réunion ou de promenade et de footing. La rive gauche est très urbanisée, la rive droite semble plus naturelle et donne une vue magnifique sur la rive gauche
• La Cathédrale Saint-André : à proximité du palais Rohan (la mairie de la ville) sur la place Pey-Berland, elle mélange l’architecture romane et gothique au fil des reconstructions et aggrandissements. Immédiatement voisin, son campanile, la Tour Pey-Berland, est un bâtiment emblématique de Bordeaux, ouvert à la visite comme la cathédrale.
• Le quartier Saint-Pierre : quartier central du vieux Bordeaux, le quartier Saint-Pierre compte beaucoup de restaurants, bistrots et bars, fromageries réputées, caves ou autres réjouissances de la ville. Assurément incontournable.
• La cité du vin : le musée le plus emblématique de la ville, achevé en 2016, situé sur le site des Bassins à flot, la cité du vin permet un circuit de découverte de l’histoire du vin et des techniques employées, une découverte sensorielle qui s’achève par une dégustation de vin
• Le site des Bassins à flot : chantier naval de la ville, puis friche industrielle, le quartier a été entièrement reconstruit dans une architecture moderne, en laissant une place importante aux restaurants, bar, mais aussi boites de nuits (dont des boites de nuit sur péniche, ou dans l’ancienne base sous-marine).

Les amateurs de musées pourront visiter le musée d’Aquitaine, qui trace l’histoire de la région, le musée CAPC (tourné vers les arts contemporains) ou le muséum d’histoire naturelle. La base sous marine propose des expositions par projection très impressionantes avec le Bassin des Lumières. Cap Sciences, en face de la Cité du Vin, propose des expositions orienté vers les sciences, pour initier les enfants ou cultiver les adultes.

Les parcs ne sont pas le fort de Bordeaux, mais le Jardin Public est un lieu classique de promenade lors de la belle saison, proche du quartier des Chartrons. Les plus motivés pourront se déplacer jusqu’au parc Bordelais au quartier de Caudéran, au jardin botanique dans le quartier de la Bastide de la rive droite, ou au Bois du Burck, rigoureusement situé à Mérignac mais beaucoup plus naturel.

Les sportifs peuvent bénéficier de nombreuses installations, dont des courts de tennis et badminton à prix raisonnable pour les étudiants dans le quartier de Meriadeck. CAP33 l’été propose des activités sportives à prix très raisonnable dans toute le département.

Les boites de nuits sont historiquement situées sur les quais de la Paludate, proche de la gare (aussi tristement réputé être le quartier de la prostitution), ces clubs ont progressivement fermés (il en subsiste encore quelques-uns comme le mythique « La Plage – Le Club », connu pour être l’une des plus grandes discothèques d’Europe, bien que la fréquentation ait baissé depuis ses meilleures années et qu’il est rare que toutes les salles y soient ouvertes), au profit de nouvelles boites de nuit au nord de la ville, principalement sur le site des Bassins à flots.

Les périphéries

Passage obligatoire en biologie médicale, facultatif en pharmacie hospitalière, on considère généralement qu’au moins un stage en dehors d’un CHU apporte beaucoup d’expérience dans ces services généralement plus petits et beaucoup plus polyvalents. Nous ne pouvons que recommander de sortir de Bordeaux au moins un semestre : du plus proche au plus éloigné, les villes de Libourne, Cadillac, Arcachon, Langon, Marmande, Mont-de-Marsan, Agen, Dax, Bayonne et Pau ont l’habitude de recevoir des internes qui y sont généralement très bien accueillis, dans une atmosphère de travail généralement plus de meilleure qualité qu’en CHU.

Concernant la vie dans ces villes de périphérie, outre les spécificités de chaque ville (proximité avec l’océan ou avec la montagne, ou rien), les villes du sud-ouest bénéficient d’une ambiance très festive, en particulier l’été dans les Landes et les Pays-Basques où des fêtes se tiennent de commune en commune, le climax étant atteint lors des fêtes de Dax, Mont-de-Marsan et Bayonne (ces fêtes étant bien éloignées des « fêtes » loto/paella que l’auteur a pu connaitre dans sa Charente natale). Selon vos affinités en terme d’activité, vous trouverez aussi de très belles randonnées, une production gastronomique très variée d’un département à l’autre, de grandes stations de ski dans les Pyrénées, d’immenses plages pour la baignade

Il est important de savoir qu’en pharmacie hospitalière, le choix des stages est partagé avec les internes rattachés aux CHU de Limoges et de Poitiers : ce qui signifie que vous avez aussi librement accès aux stages de ces CHU et de leurs périphéries, de même que les internes de ces villes peuvent choisir des stages rattachés au CHU de Bordeaux. Ce n’est pas le cas en biologie médicale.

L’Université de Bordeaux

Une recherche rapide sur Google Images avec des mots clés comme « fac de pharmacie Bordeaux » donne une vision très mensongère de l’esthétique du campus bordelais. Le bâtiment en pierre qui occupe le plus de visibilité, réellement gravé d’un « FACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE », accueille en réalité les Sciences de l’Homme depuis les années 1970, alors que les sciences de la santé sont situées sur le campus Carreire, bien moins charmant mais bénéficiant de beaucoup plus d’infrastructures, dont une grande bibliothèque universitaire de 850 places (dont l’utilité en tant qu’interne vous sera très limitée), d’autant qu’il est à proximité immédiate de l’hôpital Pellegrin, dont les infrastructures piétonnes communique directement avec les bâtiments de la faculté. Si connaitre la faculté ne présente quasi strictement plus aucun intérêt depuis la démocratisation des cours en visio (d’autant plus qu’ils pour la plupart réalisés en communs avec les autres facultés de l’ouest de la France), la scolarité reste un passage obligatoire pour finaliser son inscription et récupérer sa carte étudiant et son certificat de scolarité.

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