Le logement

Le logement peut être très problématique au sein de Bordeaux. Le marché est actuellement tendu par une très faible dynamique immobilière, avec moins de personnes accédant à la propriété, et moins de logements disponibles à la location. Les internes cherchant un appartement peuvent surveiller Le Bon Coin, bien’ici (qui regroupe toutes les annonces des agences immobilières), ou programmer une alerte sur l’application Jinka (valable pour l’agglomération bordelaise).

L’internat du CHU de Bordeaux

Le CHU de Bordeaux propose un internat de 42 places dont la gestion est déléguée à l’AIHB (Association des Internes des Hôpitaux de Bordeaux, qui regroupe les internes de médecine). Toute demande se fait via leur site. Il est usuel qu’une place de l’internat soit réservé à un interne de pharmacie de 1er semestre. Etant donné la rareté des chambres, nous ne pouvons que vous conseiller de ne pas compter exclusivement sur l’internat et de chercher un appartement ou une colocation quoi qu’il arrive.

Il est nécessaire d’adhérer à l’AIHB pour déposer sa candidature. L’adhésion est payante et coûte 25€ par mois avec un an d’engagement.

Internat dans les CH de périphérie

Les CH proposant un internat dans les centres périphériques ne confient pas la gestion à une association mais s’en occupent directement au niveau de la direction des affaires médicales. Pour toute demande liée à un logement en internat dans un CH périphérie, vous pouvez donc vous adresser directement à la DAM de cet hôpital.

Les CH proposant un internat sont ceux d’Agen, Arcachon, Bayonne, Mont-de-Marsan et Pau.

S’ils sont généralement gratuits, l’interne logé et nourri à l’internat perd son indemnité logement et nourriture.

Colocation et appartements à Bordeaux et en Aquitaine

Les propriétaires apprécient généralement les colocations d’internes car les habitants s’enchaînent sans interruption, même s’ils ne restent que 6 mois. Ces colocations sont proposées par les internes en départ sur le groupe Facebook « Petites Annonces entre Internes (Aquitaine) », lui aussi géré par l’AIHB. Un formulaire demande votre statut d’inscription à l’AIHB, ne craignez pas de répondre que vous n’êtes pas adhérent. Les annonces partent vite !

Le groupe comporte aussi de nombreux appartements pour location solo, n’hésitez pas à le surveiller quelle que soit votre situation !

Colocations et appartements en dehors de l’Aquitaine

Les zones hors Aquitaine (Poitou-Charente et Limousin) ne sont pas couverte par le groupe cité précédemment, car les internes de médecine fonctionnent encore en étant restreints dans les anciennes régions. Vous trouverez un groupe pour Poitiers et ses périphéries : Internes Poitiers, ainsi qu’un groupe pour Limoges et ses périphéries : Internes limougeauds.

La CAF

Beaucoup d’internes ne pensent pas à demander les aides au logement. Il faut dire que les agents de la CAF comprennent rarement notre situation, et que beaucoup vous répondrons que vous gagnez trop en tant pour toucher les APL. Un passage par le simulateur n’est pas très concluant non plus, puisque le réflexe habituel est de choisir le statut de salarié : le simulateur conclut alors que vous n’y avez pas droit.

Vous ne devez cependant pas oublier qu’en tant qu’interne, vous êtes aussi étudiant. Du point de vue de la CAF, lors de toute demande d’APL en tant qu’interne, vous devez indiquer le statut « Etudiant salarié », et surtout pas le statut « Etudiant » ou « Salarié » qui sont bien moins avantageux. Le statut d’étudiant salarié donne le droit à des aides équivalentes à ce que touche un étudiant sans revenu, a priori sans limite de revenu.

Dans le simulateur, ce statut n’étant pas proposé, vous pouvez estimer vos aides en choisissant le statut d’étudiant et en mettant les revenus perçus à 0€. Attention toutefois à mettre le statut d’étudiant salarié et vos véritables revenus lors de toute demande.

La seule limite à la perception des APL est le loyer : au-delà d’un certain seuil de loyer (hors charge), vous toucherez progressivement moins d’APL puis plus du tout. Ce seuil ne s’applique a priori qu’aux logements non-meublés.